
L’été, c’est pas juste les apéros en terrasse et les coups de soleil mal calculés. Quand le thermomètre commence à s’emballer, notre corps lui, rame un peu en coulisses. Fatigue qui traîne, moral en dents de scie, fringales bizarres ou sautes d’humeur sans prévenir, tout ça n’est pas que dans la tête. La chaleur chamboule bien plus que ce qu’on croit et le système hormonal, souvent discret, se retrouve en première ligne.
Quand le corps monte en température, les hormones font la grimace
Face à un coup de chaud, le corps met en place tout un ballet pour garder sa température interne stable. Transpiration, respiration plus rapide, vaisseaux qui se dilatent… Mais ce qu’on ne voit pas, c’est ce que ça implique derrière. Les glandes endocrines, elles aussi, se retrouvent à devoir s’adapter. La chaleur agit comme un facteur de stress et ça, notre système hormonal le sent passer.
L’hypothalamus, un peu comme le chef d’orchestre du corps, capte ce déséquilibre et réagit en stimulant certaines hormones comme le cortisol. Sauf que si cette réaction se prolonge, le corps finit par s’épuiser. En conséquence, nous constaterons un manque d’énergie, une humeur maussade et des troubles du sommeil. Pour certaines personnes, ça peut même se traduire par une baisse de la concentration ou une irritabilité constante.
Et puis il y a l’effet domino qui se produit lorsque le cortisol grimpe, et d’autres hormones comme la dopamine ou la sérotonine peuvent en prendre un coup. Donc oui, se sentir « à côté de ses pompes » en plein mois de juillet, ce n’est pas juste parce qu’on a mal dormi.
Mieux manger pour mieux résister à la chaleur
C’est là que l’alimentation peut devenir un vrai coup de pouce. Parce que soutenir le corps, ce n’est pas juste boire un litre d’eau glacée en panique. C’est aussi penser à nourrir correctement nos glandes et nos neurotransmetteurs. Certains aliments, notamment ceux riche en magnésium, zinc et vitamine B1 aident à réguler la réponse au stress thermique et à maintenir un équilibre hormonal plus stable.
Les légumes verts, les céréales complètes, les oléagineux ou encore les légumineuses sont vos potes en été. Ce genre de choix aide à limiter la fatigue nerveuse, soutient les glandes surrénales et favorise un meilleur tonus général. Sans oublier que bien s’hydrater, ce n’est pas seulement une affaire d’eau plate car les jus de légumes, les bouillons froids ou les infusions peuvent aussi jouer leur rôle.
Et côté habitudes, il vaut mieux éviter les gros repas lourds et bien gras à midi, surtout quand il fait 35°C. Le corps a déjà assez de mal à refroidir, pas besoin de le charger avec une digestion marathon.
Le gamma oryzanol, un allié inattendu contre les coups de chaud
Parmi les petites pépites naturelles dont on ne parle pas assez, il y a le gamma oryzanol. Ce composé qu’on trouve dans le son de riz est surtout connu pour son action sur le cholestérol, mais il a plus d’un tour dans son sac. En période de chaleur, il agit comme un régulateur discret du système nerveux et hormonal.
Il aide à calmer le jeu quand le corps s’emballe, notamment au niveau du système sympathique. Certains le prennent pour mieux gérer les sensations d’inconfort liées à la chaleur ou les pics de stress passagers. Il ne fait pas tout tout seul, bien sûr, mais intégré à une bonne hygiène de vie, c’est un vrai plus.
Et puis c’est naturel, discret, pas besoin d’en faire des caisses. Un petit complément qui passe crème dans une routine estivale un peu mieux pensée.
Être à l’écoute de son corps plutôt que de forcer
Ce que beaucoup de gens font encore, c’est de serrer les dents. Fatigué ? Tant pis, café. Énervé ? On évite les autres. Mais en réalité, ces signaux sont là pour nous parler. Le corps sait dire quand il commence à saturer, à condition de savoir l’écouter un minimum. Et pas besoin de tout révolutionner pour aller mieux. Parfois, adapter ses horaires, prendre des pauses à l’ombre, ralentir un peu et se nourrir différemment peut suffire à rendre la chaleur supportable.
